Ces images, prises en 1920 au département de police de New South Wales (Sydney) et désormais passées dans le domaine public, composent une série spéciale de photographies d’identité judiciaire.

En effet, sur ces images les sujets photographiés semblent avoir eu la liberté de poser comme ils voulaient et de se mettre en scène.

Sans connaître leur passé ni leurs crimes, la lecture de ces portraits se fait librement. Mon attention se porte alors sur ce que ces personnages dégagent, sur leurs gestes et leurs expressions. Intuitivement je me laisse guider par ces impressions et interviens sur les photographies avec mon fil à coudre.

Par le biais de ces déguisements que je leur couds j’imagine les aider à se cacher ou, au contraire, à se montrer.